Coincé entre les Alpes dinariques et l’Adriatique, le littoral croate s’étire le long d’une route principale qui force le regard à se tourner vers la mer, vers l’horizon. Les jeux de l’enfance y côtoient la pesanteur des corps endormis.
Lieu d’oubli de soi et de l’Histoire, on invite le soleil et l’eau salée à glisser sur la peau pour laver les blessures du passé.
On se laisse aller à la grâce d’être vivant.
En s’enfonçant à l’intérieur des terres, les stigmates de la guerre se font plus visibles. Sous les balles des Balkans, le paysage est voilé d’une gravité palpable qui amplifie l’absence et la mort. La terre et la pierre ont gardé l’empreinte de la disparition.
D’Autre Part
Stuck between the Dinaric Alps and the Adriatic, the Croatian coast stretches along a main road which forces the look to turn towards the sea, towards the skyline. The games of childwood are next to the gravity of the sleepy bodies.
Place of self-denial and History, the sun and the salt water slide on the skin to wash the wounds of the past. We let ourselves in the grace of being alive. Getting deeper into the lands, the scars of the war are more visible. Under the bullets of the Balkans, the landscape is veiled of a tangible gravity that emphasize the absence and the death. The earth and the stone kept the imprint of disappearance.